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---> Etape 4 : Samedi 29 octobre : Petit-Bale (Sabou) -> Koudougou 121.5 km
...... Etape 4 : Samedi 29 octobre : Petit-Bale (Sabou) -> Koudougou 121.5 km ...... Sawadogo, le retour ... Comme une réponse à une partie de ses compatriotes, qui l’a prétendu en méforme, Abdul Wahab Sawadogo a remporté l’étape de Koudougou et son désormais fameux final de plus de 25 kilomètres sur piste. Le tenant du titre a construit son premier succès de la saison dans cet « enfer rouge » de poussière et de cailloux, qui a achevé d’épuiser tout le peloton. Au classement général, il revient à la sixième place, mais a toujours près de trois minutes de retard sur le Camerounais Martinien Tega. Le capitaine des Etalons, Saïdou Rouamba, pointe en revanche à une seconde du leader. La bonne opération de Rouamba ... Il est entendu que dans cette étape, le gros morceau se situe dans les vingt-cinq derniers kilomètres, ce qui tempère les ardeurs des attaquants. Gunter Cuylits (BEL) y va tout de même de sa petite offensive dans le premier kilomètre, mais cesse son effort au cinquième. Le premier sprint intermédiaire du jour est programmé à Boromo, un kilomètre plus loin. Saïdou Rouamba (BUR) n’est pas vraiment intéressé par le maillot rose qui distingue le leader du classement des « points chauds » qui y sont distribués, mais sait que chaque seconde compte. En se classant deuxième derrière Marien, il se rapproche à une seconde du leader du classement général Martinien Tega (CAM). C’est toujours ça que les Camerounais n’auront pas ! ... Bien évidemment ce n’est pas tous les jours que pareille caravane passe ! Attaques en vain ... Si Gunter Cuylits et Mahamadi Sawadogo (BUR), les deux gâchettes du peloton, essayent à nouveau de sortir du peloton dans les dix kilomètres suivants, il faut attendre le 30ème kilomètre pour voir un groupe prendre plus de 30’’ d’avance. Fofana et Kouamé (CIV), Nkiema et I.Ouedraogo (BUR), avec Agbefu (TOG), en sont à l’initiative. Ils sont rejoints par Sanfo, Tall (BUR), Ali Thiam (SEN) et Bouba (CAM), avec qui ils creusent jusqu’à 45’’ d’écart, avant d’être récupérés par le peloton au km 40. Une attaque tout aussi anecdotique d’une dizaine de coureurs prend fin avant le soixantième kilomètre. Thiam entre en piste ... A l’approche du secteur sur piste, les candidats sont nombreux à vouloir prendre de l’avance pour éviter le plus gros de la poussière. Sawadogo frère et frère, Keita et A.Thiam (SEN), Kaboré (BUR), Verdonck (BEL), Tekou Foukou (CAM) et Kagambega (BUR) semblent bien décidés à y parvenir, mais sont repris à cinq kilomètres de la grosse difficulté du jour. Thiam a beau tenter de poursuivre seul et même gagner le pari de mener la course à la sortie de Sabou, il est assez vite avalé par le peloton. Il mangera donc de la poussière. Sawadogo ne prend pas les relais ... L’ex-maillot jaune Joseph Sanda (CAM) tente une attaque dans la foulée, suivi par Schilliger (SUI). Mais le peloton est à nouveau groupé à 20 km de l’arrivée, l’endroit que choisit Abdul Wahab Sawadogo pour commencer son numéro. Suivi par le vainqueur de la veille, Jean-Noël Wolf, qui se sent à l’aise en qualité d’ex-VTTiste, les deux compagnons de route ne reverront plus leurs poursuivants. Décidé à s’adjuger la victoire d’étape, Sawadogo ne prend pas les relais de son allié de circonstance alsacien, et le passe dans le dernier kilomètre. A défaut d’être noble, la tactique est payante, puisque Sawadogo devance aussi Wolf d’une place au général.
............................... Classement Général ...............................
........................................ Bienvenue au plat pays ! ........................................ « Aujourd’hui, les héros du Tour du Faso s’attaquent à une étape historique. Pour la première fois, nous allons visiter la région de Gaoua, pour une étape de costauds où les meilleurs se révèleront sur les routes vallonées du sud-ouest du pays, et où les autres risquent déjà de tout perdre. C’est à la fois les Pyrénées et les Alpes du Burkina ! », s’enthousiasmait l’incomparable speaker Sofiane Coulibaly au départ de la 2ème étape. Légèrement porté sur l’emphase, le plus marseillais des Burkinabè présentait une des nouveautés 2005. Jamais le Tour n’avait pu explorer ces régions proches du Ghana et de la Côte d’Ivoire, réputées pour être plus vallonnées que le reste du pays. La récente réfection de la route a permis cette année aux organisateurs de mettre au programme cette succession de casse-pattes : « Mais attention, il ne s’agit quand même pas d’ascensions classées, où alors il faudrait inventer de nouvelles catégories », avait prévenu Laurent Bezault, le directeur sportif de l’épreuve. Et en effet, les pentes avalées par le peloton du Tour du Faso n’ont pas grand chose à voir avec les cols du Galibier ou de la Madeleine. En réalité, c’est plutôt sur un enchaînement de faux-plats montants que les coureurs se sont esquintés les guiboles. Si les plus ambitieux, comme le jeune Malick Thiam, qui a terminé deuxième d’une course au sommet de l’Alpe d’Huez cette année, n’a pas pu exprimer ses talents de grimpeur, les « bobosses » des étapes 2 et 3 ont bel et bien servi de juge de paix. « Elles font quand même bien mal, leurs « collines », ça ne monte pas beaucoup lais ça n’a pas arrêté de la journée. Alors tous ces efforts, additionnés à la chaleur et à la longueur de l’étape, c’est rude », expliquait le Breton Philippe Hamache à son arrivée à Gaoua. Le vainqueur du jour, Michaël Schnell, confirmait cette impression générale dans son analyse : « la répétition était difficile à encaisser, j’ai d’ailleurs eu des crampes dans les derniers kilomètres. C’était costaud, il fallait vraiment y aller au courage ». Le lendemain, sur la même route empruntée en sens inverse, les dégâts sur les organismes ont pu être constatés. Bien qu’il relativise lui-aussi la raideur des « murs », ce n’est pas un hasard si Stefan Wolf, ancien VTTiste de son état, terminait le plus frais à Pa. « Etant grimpeur de nature, je n’ai pas été gêné par ces montées. Mais il fallait quand même être capable de les passer en force », se félicitait l’Alsacien après avoir offert un doublé à son équipe. Grimpette ou pas, l’incursion vers Gaoua a en tout cas creusé de réels écarts au classement général : après trois étapes, le 15ème était déjà à plus de cinq minutes du leader. – Photos, Textes, Infos : Louis DOUCET - A.S.O. - sur l’épreuve au BURKINA.
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