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Invités par Pierre Martin (à gauche) et toute l’équipe de Corima, Alexandre Vinokourov et son directeur sportif, Manolo Saiz, se sont volontiers prêté au jeu des questions. La PME drômoise, basée à Loriol au sud de Valence, équipe pour la troisième saison consécutive la formation dirigée par celui qui fut le directeur sportif de Laurent Jalabert. Tous les coureurs de Liberty Seguros-Wurth roulent sur des roues Corima Aero ou Winnium et apprécient leurs formidables qualités techniques.

Patient et disponible, Alexandre Vinokourov ne sourit pas souvent et s’exprime d’une voix douce. On le sent complètement concentré sur son métier et sur l’objectif majeur qu’il s’est fixé : succèder à Lance Armstrong au palmarès du Tour de France !
Laissons-le parler de sa nouvelle équipe et de ses projets :

"Je me suis bien adapté chez Liberty Seguros. L’équipe est très forte. Mon objectif, c’est le Tour et je me prépare en conséquence car je crois en moi et en mes forces. Je serai prêt pour gagner car, depuis 2003, j’ai pris conscience que je pouvais le faire. Cette saison, au départ du Tour, j’aurai moitié moins de jours de course que d’habitude et j’aurai progressé en montagne après plusieurs stages en altitude. Auparavant, je disputerai le Critérium du Dauphiné et mon championnat national au Kazakhstan. Je n’ai pas peur de ce qui m’attend car je serai à 100% de mes moyens au départ."

Manolo Saiz, directeur sportif avisé s’il en est, fait entièrement confiance à celui qu’il a recruté cette saison :

"Vino est un très bon pro qui possède une solide expérience. Mon rôle est de constituer autour de lui un collectif solide qui devra travailler pour lui. Le plus important c’est l’amitié entre tous les membres de l’équipe. Le Tour de France, c’est la plus grande course même si le Giro est la plus belle avec un public qui vit la course et si la Vuelta est celle de mon coeur. Sur le Critérium du Dauphiné, Vino passera un test important mais ne sera pas là pour gagner."

Quand on lui parle de Joseba Beloki, Manolo Saiz est catégorique :

"Beloki est revenu au meilleur niveau. Il est même plus fort à cette époque que l’année où il a fait second du Tour de France. Par contre, il travaillera pour Vino au mois de juillet."

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