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---> *Etape 8 : Jeu 2 Nov : Bobo Dioulasso -> Bobo Dioulasso : 121 km
Photo : Ahmed Ouoba Yempabou Le réveil des Pharaons - Les douze tours de circuit de l’étape de Bobo-Dioulasso ont été l’occasion pour les Belges de réaffirmer avec fermeté leur volonté de défendre le maillot jaune. En maintenant à distance raisonnable les différents attaquants du jour, les patrons du peloton ont rempli leur mission. Les coéquipiers de David Verdonck ont toutefois laissé une relative liberté à un groupe dans lequel figurait Ahmed Rashad, décisif dans le final. Le jeune coureur de Suez, vainqueur du Tour d’Egypte 2003, est habitué à briller sur les derniers jours des courses à étapes. Deuxième de l’étape de Tiébélé, il devrait maintenant figurer sur la liste resserrée des hommes à surveiller, spécialement dans l’étape de Koudougou, avec un final sur piste. Photo : Ahmed Ouoba Yempabou Photo : Ahmed Ouoba Yempabou Photo : Ahmed Ouoba Yempabou Photo : Ahmed Ouoba Yempabou Barboza toujours partant - A Bobo-Dioulasso, les courses en circuit sont une tradition. Le malheureux Malick Thiam, victime d’une lourde chute en fin d’étape la veille et touché à l’œil gauche, est trop amoindri pour y prendre part. Pour les 92 coureurs restant en lice, il n’y a pas de temps à perdre pour attaquer. Sur le grand manège de Bobo, il ne faut pas rater son tour. Dès le départ un groupe de cinq coureurs se forme avec Kaboré (Bur), Kiba (Bur), Kante (Civ), Abduaziz (Mar), et Barboza (Sen), toujours partant pour une attaque matinale. Il héritent d’un nouveau compagnon de route après une quinzaine de kilomètres avec Jean-Luc Delpech (Fra / Bretagne). Photo : Louis Doucet A.S.O. Photo : Louis Doucet A.S.O. La méfiance des Belges - Le groupe de tête, tout en fonctionnant correctement, doit se contenter d’une avance contenue en-dessous de la minute. Bien que le mieux classé, Barboza, pointe à plus de sept minutes au général, les Belges n’ont pas l’intention de laisser un écart conséquent se creuser. Sous l’effet d’une accélération violente, les attaquants sont même réintégrés sans ménagement à quatre tours de l’arrivée, soit à 40 km. Six sérieux rouleurs - Une nouvelle association avec six coureurs différents, se dessine en tête dans la foulée. Les Belges n’ont pas réellement approuvé l’initiative, mais la qualité des rouleurs qui la composent suffit à se manager une distance de sécurité. Les deux anciens leaders du classement général, Abdelati Saadoune (Mar) et Ahmed Rashad (Egy) sont en effet accompagnés de Jean-François Jegou (Fra / Bretagne), Hicham Abdul (Egy), Florent Gohier (Fra / Sarthe) et Boukaré Kagambega (Bur). Photo : Ahmed Ouoba Yempabou Photo : Ahmed Ouoba Yempabou Photo : Ahmed Ouoba Yempabou Ashad attaque à 500 mètres - A deux tours de l’arrivée les six hommes de tête ont toujours 50’’ d’avance, notamment grâce au duo égyptien qui prend à son compte une bonne partie des relais. L’agitation qui secoue le peloton à la cloche ne change pas grand-chose à l’affaire, puisqu’en vue de la ligne d’arrivée, le petite bande a perdu Kagambega, mais se prépare une explication en comité restreint. Le jeune Ahmed Rashad lance son attaque à 500 mètres et tient ses adversaires à distance jusqu’au bout. Derrière, le sprint du peloton revient à Julien Gonnet (Fra / Bretagne), qui s’empare du maillot vert. Photo : Ahmed Ouoba Yempabou ............................... Classement de l’étape ...............................
Photo : Ahmed Ouoba Yempabou Photo : Ahmed Ouoba Yempabou Photo : Ahmed Ouoba Yempabou ................................... Classement Général ...................................
– Maillot Jaune : Leader du classement général individuel : David Verdonck
Le principe de départ était des plus nobles. Devant l’afflux des candidatures de pays africains pour la vingtième édition du Tour (Zimbabwe, Egypte, Maroc), les organisateurs ont dû procéder à une sélection. Une logique mathématique cruelle aurait abouti à indiquer porte de sortie à une des équipes les moins performantes des dernières années. Le directeur de course n’a pourtant pu se résoudre à une décision aussi brutale, eu égard à la fidélité à l’épreuve des pays en question. Le Tour du Faso doit continuer à profiter au développement du cyclisme dans la région : l’idée d’une équipe mixte composée à parts égales de coureurs béninois, togolais et nigériens s’est donc imposée comme la plus raisonnable. Elle promettait même de bonnes surprises, sur le principe d’une synergie constructive. Photo : Louis Doucet A.S.O. C’est dans cet état d’esprit que se sont engagés les coureurs et directeurs sportifs de l’équipe mixte, malgré les difficultés à faire admettre la « réduction de voilures » dans leurs pays respectifs, et donc à constituer un budget. Mais dès la première étape, les temps s’annoncent durs. Attivi Egue, un menuisier qui cumule une activité de taxi-moto à Lomé, ne s’entraîne qu’une fois par semaine. Sur les 91 premiers kilomètres du Tour, il pointe bon dernier avec déjà plus de 27 minutes de retard : « mais je vais m’accrocher et je suis certain qu’en deuxième semaine tout ira beaucoup mieux, pour l’instant c’est de l’entraînement. C’est comme cela depuis quatre ans que je fais le Tour », expliquait la lanterne rouge. Pourtant le lendemain, la désillusion est grande. Attivi est décroché par le peloton après 5 km, et termine la redoutable étape de Tiébélé (25 km de piste) avec 1h16 de retard et un cadre fêlé. Le bus des coureurs est déjà reparti. Photo : Louis Doucet A.S.O. Ses coéquipiers n’ont pas fait beaucoup mieux puisque deux autres sont arrivés avec plus d’une heure de retard sur Saadoune. Les trois sont déclarés hors-délais par le jury des commissaires : un véritable coup de matraque pour le groupe. Dans son malheur, l’équipe mixte conserve toutefois un élément de chaque nationalité. Ils continueront donc pour l’honneur, et avec de l’espoir. « Nous allons tenter de remonter un peu la pente, j’ai l’impression que malgré tout Augustin Amoussouvi est en forme, je compte sur lui », espérait même Fernand Gandaho, un des directeurs sportifs. Mais décidément, les « mixtes » sont touchés par la loi des séries. Affaibli par des diarrhées, Amoussouvi a été contraint à de multiples arrêts d’urgence dans l’étape Kokologo-Boromo. Pour continuer l’aventure, il a pris le risque de s’accrocher à une voiture pour recoller au peloton. Mal lui en a pris : diarrhée ou pas, le règlement ne tolère pas ce genre de pratiques. Il est mis hors-course le soir même. Sous le coup de la déception et du sentiment d’injustice, Fernand Gandaho boycotte l’étape suivante, où subsistent deux « mixtes », mais plus de béninois. Pour l’étape en circuit de Bobo, il a tout de même repris place pour soutenir Djibril Hassane et Kowouvi Dossouvi : « nous allons nous accrocher, maintenant il faut que les deux terminent ». Texte : Louis Doucet - A.S.O. Photos : Louis Doucet - A.S.O. et Ahmed Ouoba Yempabou - Ougadougou - Velovelo Afrique Direction Rédaction : Claude Roig - Grenoble - Velovelo France Suite Voir -> *Etape 9 : Ven 3 Nov : Boromo -> (Sabou) -> Koudougou : 115 km
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