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 ---> *Historique du Tour du Maroc

le Tour du Maroc reprend la route après deux ans d’éclipse

Texte : Taoufik Saoulaji - Menara.ma

Après deux ans d’éclipse, le Tour du Maroc cycliste s’apprête à reprendre la route à l’occasion de la 19è édition de cette épreuve, programmée du 17 au 26 novembre 2006.

L’annonce de la reprise de cette prestigieuse compétition, qui a acquis ses lettres de noblesses durant les années 1960, 1970 et 1980, a ravivé la passion des amateurs des deux roues qui ont hâte de voir les coureurs retrouver les routes asphaltées, les virages et les montées. Une occasion de se remémorer les performances et les noms qui ont marqué cette compétition.

Il est temps de redonner au vélo national le prestige d’antan, surtout que ce sport jouissait d’une bonne réputation au niveau mondial. Il est aussi temps de préparer la relève et lui permettre de conquérir de nouveaux horizons.

La réputation du Tour a longtemps fait la fierté des Marocains, grâce aux exploits des pionniers comme Driss Benabdessalam, Mohamed Benbouaza, Saleh Benamer, Miloudi Benbouziane et Gandoura Lachhab, et à la génération des "stars" comme Mostapha Nejjari, Mostapha Afandi et Ahmed Rhili. Un legs dont la préservation incombe aux jeunes cyclistes tels Brahim Achhab, Abdelaati Saadoun (vainqueur du Tour du Faso en 2002) et Hassan Hassini.

Ce n’est donc pas un hasard que le Tour du Maroc soit inscrit depuis 1992 au programme de l’Union cycliste internationale (UCI) comme l’un des meilleurs circuits au monde, aux côtés de la Grande Boucle de France, du Giro d’Italie, et de la Vuelta d’Espagne.

La naissance du Tour du Maroc en 1937 et sa reprise après l’indépendance en 1959, directement après la création de la Fédération royale marocaine de cyclisme (FRMC), a dévoilé le grand potentiel dont dispose le Royaume en la matière, à la faveur des exploits des coureurs marocains sur les scènes arabe et continentale.

Des cyclistes comme Mohamed El-Gourech, Abdellah Kaddour, Mostapha Belkadi, Farouki, Mendouh, Bouchaib, Bouhti et Nejjari ont ainsi remporté des victoires et forcé l’admiration en Europe, en Afrique, dans le Monde arabe et lors des Jeux méditerranéens. Ils ont ainsi inscrit leurs noms dans les annales des plus réputées compétitions de l’époque tels le Tour de l’Avenir en France et la Course de la Paix (Varsovie-Berlin-Prague), où Kaddour avait notamment gagné une étape.

La mémoire du Tour du Maroc gardera également le nom du mythique El-Gourech qui avait mis un terme à la suprématie des cyclistes européens en décrochant le titre à trois reprises, en 1960, 1964 et 1965.

Point de départ d’une nouvelle époque

Mais le cyclisme marocain a connu une période de déclin avec l’arrêt forcé de cette compétition après l’édition de 1993, dont le coup d’envoi avait été donné à partir de la ville de Laayoune. Huit ans plus tard, le Tour reprendra du service. Et c’est la nouvelle génération, encadrée par les anciens, qui prend à sa charge la mission de redorer le blason du cyclisme national et de suivre les traces de la génération d’or, qui a fait de cette discipline un sport populaire.

Les jeunes coureurs de l’équipe nationale ont déjà commencé à affûter leurs armes, en prenant part notamment à une série de stages et à des épreuves internationales, dont celui du Burkina Faso (24 octobre au 5 novembre 2006), où la participation marocaine fut distinguée. Abdelaati Saadoun a arboré le maillot jaune durant quatre étapes et Mouhssine Lahsaïni a gagné la dernière étape, sans oublier le bon comportement de l’équipe, composée aussi de Mohamed Said Ammori, Mohamed Regragui, Rachid Bouabib et Adil Jeloul.

Leurs coéquipiers de l’équipe B ont, de leur côté, fait de même en participant notamment au Tour de Tunisie (30 octobre au 6 novembre 2006). Ce groupe qui comprend de jeunes talents comme Brahim Benmesbah, Othman Zerraf, Ismail Ayoune, Mouhcine Rhili, Youssef Bouya et Tarik Chaoufi, a ainsi été jeté dans le bain pour accumuler les expériences et assumer sa mission de relève.

En outre, la FRMC, qui organise le Tour en collaboration avec le Comité national olympique marocain, mise sur la mobilisation de tous les moyens matériels et logistiques afin d’assurer un franc succès à cette édition pour en faire le point de départ d’une nouvelle époque.

L’édition 2006 sera disputée, exceptionnellement, en dix étapes au lieu de huit comme fixé par l’UCI, sachant que le Tour du Maroc comprenait 23 étapes couvrant l’ensemble des villes marocaines.

Le Maroc sera représenté par deux équipes qui concourront aux côtés de 12 formations étrangères (6 coureurs et 3 accompagnateurs par équipes), ce qui fera un total de 126 concurrents, outre les staff des équipes participantes.

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