Ils sont sortis de la Russie, non sans mal, comme ils y étaient entrés : 5h00 d’attente à la frontière, le zèle des douaniers russes, des formalités interminables. Bref, un nouveau cauchemar !

Ajoutez à cela 3h00 de plus avec semble-t-il un zèle identique (contagieux) de la part des « hôtes kazakhs » et le compte est bon : en tout 8 h00 et circulez...Il y a tout à découvrir !

Le 1er contact avec le neuvième pays se fait...de nuit. L’arrivée à Ganyushkino, lieu de la 1ère étape, après 135 Km, se situe autour de 23h15 ! La nuit sera courte.

La 50ème étape, dimanche 11 mai, de Ganyushkino à Aqqistaw (159Km) donne la mesure de l’immensité du pays. Route, piste, steppe, troupeaux de chevaux.

Le Paris-Pékin commencerait-il vraiment ici ? L’expédition a semble-t-il pris une tout autre dimension. Un autre rythme. Une réalité annoncée et somme toute prévisible.

Pas de goudron, de la boue ou de la poussière, des maisons modestes et habitants typés. Mais, et c’est sûrement le plus important, toujours la même gentillesse de leur part.

Rappelons-le : Paris-Pékin, c’est avant tout « aller à la rencontre des peuples »

Texte : Jean-Michel Richefort - Photos : Jean-Michel Richefort et Claude Roig