Velovelo
Português Nederlands 日本語 中文
Español English slovenčina čeština
русский italiano polski norsk
français Deutsch عربي svenska
 
 página anterior
 Enviar a amigos
 Para imprimir
 ---> Aucun média n’en parle, voici notre avis sur la boxe !

La boxe, un sport ? … Hallucinant !

On parle du burkini ou des sifflets sur Lavillenie, ok ce sont des sujets (petits !), mais nous sommes en période olympique et à propos de la boxe quel ministre ou quel journaliste influent va prendre ses responsabilités et expliquer que ce n’est pas du tout un sport !

Si je mets un enfant de 3, 4, 5, 6 ans ou plus devant la télé lorsqu’il y a un combat de boxe, comment vais-je lui expliquer que ce qu’il voit c’est du sport ?

Nous sommes en 2019 (article rédigé en 2016), quand "messieurs" les ministres ou "messieurs" les journalistes, vous allez prendre vos responsabilités et dire haut et fort au Monde entier que se taper dessus à coup de poing, se battre comment des animaux, s’ouvrir les arcades, donner des grands coups de poing dans le ventre ou sur la tête et dans les yeux de son adversaire c’est du sport ????!!!!!

Hallucinant de bêtise et de honte humaine, ... et peu importe une médaille fut-elle Olympique !

Osez Monsieur le Ministre ou Monsieur le journaliste on nom de notre Belle France et de ses Valeurs universelles ! … Et surtout mesdames et messieurs les commentateurs arrêtez ! … une seule avancée positive, la limite à 10 ans pour pouvoir regarder ces émissions bestiales !!!

Résumons : dans l’état actuel de ses règlements la boxe ( … tous types de boxe !) n’est surtout pas un sport ! la boxe est une discipline non sportive de combat et tous les combats ne doivent pas être vus par des enfants en dessous de 16 ans.

Notre suggestion : dans un premier temps et comme le taekwondo, la boxe devrait évoluer au plus tôt vers une forme plus contrôlée technologiquement avec des capteurs placés dans un casque (à rendre obligatoire), les gants et un plastron (à ajouter).

Autre question sur ce sujet, la boxe correspond à l’Esprit Olympique ?

Je rappelle à tous les principes fondamentaux 1, 2 et 4 de l’Olympisme :

1. L’Olympisme est une philosophie de vie, exaltant et combinant en un ensemble équilibré les qualités du corps, de la volonté et de l’esprit. Alliant le sport à la culture et à l’éducation, l’Olympisme se veut créateur d’un style de vie fondé sur la joie dans l’effort, la valeur éducative du bon exemple, la responsabilité sociale et le respect des principes éthiques fondamentaux universels.

2. Le but de l’Olympisme est de mettre le sport au service du développement harmonieux de l’humanité en vue de promouvoir une société pacifique, soucieuse de préserver la dignité humaine.

4. La pratique du sport est un droit de l’homme. Chaque individu doit avoir la possibilité de faire du sport sans discrimination d’aucune sorte et dans l’esprit olympique, qui exige la compréhension mutuelle, l’esprit d’amitié, de solidarité et de fair-play.

D’autre part, le rôle premier du CIO est :

1. d’encourager et soutenir la promotion de l’éthique et de la bonne gouvernance dans le sport ainsi que l’éducation de la jeunesse par le sport, et de s’attacher à ce que l’esprit de fair-play règne dans le sport et que la violence en soit bannie ;

Au vue de se qui se passe sur un ring, Bien évidemment que NON la boxe ne correspond pas à l’Esprit Olympique !!

Donc, telle qu’elle est actuellement, il faut virer la boxe sans tarder des J.O !!!

Claude Roig - Velovelo - Grenoble

Lire ci-après le texte en juin 2016 juste avant les JO de Rio par Gilbert Grellet


La boxe n’est pas un sport, il faut la bannir des JO.

Respect pour Mohamed Ali, héraut de la dignité noire et de l’antiracisme. Mais une fois les hommages proclamés, une évidence s’impose : ce boxeur « légendaire » est mort des suites de la maladie de Parkinson, conséquence de coups répétés portés à sa boîte crânienne. D’où une conclusion logique : la boxe, activité violente, handicapante, quelque fois fatale, n’est pas un « sport » et doit être supprimée au plus vite du programme des Jeux Olympiques.

Retour sur la question à l’approche des JO de Rio.

La boxe n’est nullement le « noble art » vanté par les Anglais. Il s’agit d’un combat de rue qui consiste essentiellement à taper à coups de poings sur la tête de son adversaire, entraînant fréquemment des dommages irréparables au visage et au cerveau, et parfois la mort. Lorsque j’étais à New York dans les années 1970, j’ai assisté au Madison Square Garden, au bord du ring en tant que journaliste, à une réunion de boxe à laquelle participait Jean-Claude Bouttier. J’en suis reparti les vêtements maculés de gouttelettes de sang, écoeuré par le bruit sourd des coups portés aux visages déformés par la douleur. Nulle sensiblerie ici, mais le simple constat que la boxe, activité violente et destructrice, ne peut pas être considérée comme un « sport » et n’a donc pas sa place aux Jeux Olympiques, quoiqu’en disent ses promoteurs. Je ne suis ni le premier, ni le dernier à le dire.

Dans leur grande sagesse, Pierre de Coubertin et les organisateurs des premiers JO, en 1896 à Athènes puis en 1900 à Paris, avaient écarté la boxe, la jugeant trop dangereuse et pas vraiment discipline « olympique », puisqu’abattre son adversaire à coup de poings pouvait difficilement être assimilé à un « jeu ». Mais les Anglo-saxons se sont empressés de l’introduire lors des Jeux suivants, à Saint-Louis en 1904, puis à Londres en 1908. Avec un intérêt bien compris, d’ailleurs, puisque les Américains remportèrent toutes les médailles sans exception chez eux (7 catégories) et que les Anglais firent de même à Londres : 15 au total dans cinq catégories.

Depuis et de fil en aiguille, les catégories et les médailles se sont multipliées, en boxe comme dans la plupart des disciplines olympiques. Et le CIO en a rajouté dans l’absurdité aux derniers JO de Londres en 2012 en introduisant comme nouveauté la … boxe féminine. La parité dans la violence ! Voir des hommes se taper dessus dans un ring, c’était déjà pénible. Et maintenant des femmes : quelle déprime !

Nous avions déjà observé avec consternation la fille de Mohammed Ali croiser les gants avec celle de Joe Frazier, dans un remake improbable des fameux combats entre les deux hommes. On donne maintenant des médailles olympiques, sanctions de la beauté du geste et de la fraternité, à des femmes qui frappent consciemment leurs adversaires pour leur faire mal, comme le font déjà les hommes.

Résultat : pas moins de 52 médailles dans 13 catégories (10 pour les hommes, 3 pour les femmes) vont être octroyées pour ce soi-disant « sport » aux prochains JO de Rio. Ce qui place la boxe parmi les principales disciplines pourvoyeuses de médailles. On croit rêver. Encore pire cette année au Brésil : les boxeurs professionnels seront admis et les casques imposés en 1984 pour protéger les combattants seront supprimés !

Il serait temps de se pencher à nouveau sur la question, d’autant plus que des campagnes ont été lancées pour essayer de faire admettre aux JO les combats de MMA, une activité encore plus violente que la boxe, où on a même le droit de frapper son adversaire quand il est à terre…

C’est une banalité de rappeler que la violence a envahi nos écrans et nos sociétés en ce début du 21 ème siècle et qu’il y aura toujours des hommes et des femmes – souvent issus des classes sociales les plus démunies - disposés à se battre en public contre espèces sonnantes et trébuchantes. Mais ce constat ne vaut pas résignation et acceptation de l’inévitable. Dans d’autres disciplines violentes – le football américain, le rugby – les « experts » commencent enfin à remarquer que les multiplications de commotions cérébrales nuisent à la santé des athlètes, parfois de façon irréversible, et à réfléchir aux mesures pour y remédier. En boxe le déni est permanent. Seule une mesure radicale comme l’élimination de cette discipline aux Jeux Olympiques permettra de regarder enfin les choses en face.

Gilbert Grellet - journaliste écrivain


lire aussi ci-après ce commentaire d’un québécois en 2008

Il y a deux ans, un jeune ado est mort pour avoir reçu un seul coup sur la tempe. La boxe est non seulement un sport de combat, mais un sport où le combat consiste à frapper la tête dans le but de rendre inconscient.

À moins qu’on me dise que les boxeurs possèdent l’habilité de frapper la tête sans causer de séquelles, et avec l’assurance qu’il n’y aura jamais de mort à la suite d’un coup, c’est tout simplement un meurtre à petit feu, peu importe que la mort vienne pendant le combat ou des années plus tard. Jamais on ne pourra prétendre que la mort résulte d’un accident lorsqu’on frappe volontairement à la tête.

Ce n’est pas parce que l’intention n’est pas de tuer que ça légitimise le fait de frapper quelqu’un à la tête. Nous connaissons maintenant hors de tout doute les dangers de frapper la tête de façon répétitive. Qu’on ait toléré la boxe aussi longtemps n’est pas une raison valable pour continuer.

Si la boxe consistait à frapper quelqu’un à la tête avec un bâton de baseball pour lui donner une commotion cérébrale, on trouverait ça scandaleux (et ce ne serait certainement pas un sport olympique !). Pourtant, on obtient le même résultat en frappant avec des poings, sauf que c’est plus long, ce qui permet de vendre plus de bières ! En fait, ce serait peut-être moins dommageable pour le cerveau de se faire frapper une seule fois que de se faire frapper à répétition avec moins de force, mais plus longtemps.

Le problème n’est pas que ce soit un sport de combat, mais bien que le but soit de frapper à la tête avec l’objectif de causer une commotion cérébrale. Des sports comme le judo ou la lutte sont aussi des sports de combat, mais le but n’est pas de frapper à la tête pour gagner. Il existe suffisamment d’activités possibles pour canaliser son énergie sans avoir à frapper la tête d’un autre humain.

Le fait de s’entraîner pour une activité ne signifie pas qu’elle soit un sport. Les soldats aussi s’entraînent intensément et personne ne prétend que la guerre soit un sport. Et franchement, en quoi le respect et le fait de connaître les risques cautionnent-ils le fait de frapper quelqu’un à la tête. On s’émeut que des animaux soient mal traités, mais on trouve normal de laisser des humains se taper dessus comme loisir !

Je ne comprendrai jamais que ce soi-disant sport fasse encore partie des jeux olympiques. On dira que c’est un sport noble, d’ailleurs développé par des nobles à l’origine. Expliquez-moi alors pourquoi les boxeurs ne proviennent jamais de milieux aisés ?

Où sont les enfants de millionnaires avec des diplômes universitaires sur les rings ou dans les gymnases ? Qui pratiquerait vraiment ce sport s’il n’y avait pas d’argent en jeu ? Quelles sont les options dont disposent les boxeurs de gagner autant d’argent rapidement ?

Il existe à Montréal un centre de boxe qui se targue d’aider les jeunes de gangs de rue à s’en sortir. Je veux bien qu’on canalise ailleurs l’énergie de ces jeunes, mais je ne comprendrai jamais comment leur apprendre à se battre en fera des citoyens moins dangereux. Au contraire, ils seront maintenant capables de tuer quelqu’un à mains nues !

En terminant, je suis tanné de ces pseudos-intellectuels à bedaine qui prétendent que c’est un bon spectacle, voire un spectacle familial où on peut emmener ses enfants. Et je suis extrêmement déçu que mes impôts servent à promouvoir ce genre de spectacle à Radio-Canada. Pourquoi pas des femmes qui se battent en bikini dans le jell-o ? Au moins, ce serait moins dangereux et ça attirerait exactement la même clientèle !

Martin Lamoureux, Québec

Haut 









Haut  
 Área privada   Direitos de autor-Copyright: Clique aqui para ler !